Dans une perspective de sauvegarde du patrimoine vivant, de transition écologique, de lutte contre l’effondrement de la biodiversité et l’atterrissage des politiques de la nature, d’une part, et, d’autre part la territorialisation du dispositif ZAN (Zéro artificialisation nette) à l’aune de 2031 puis 2050, la recherche doctorale portera sur les sols pollués comme base d’un territoire à redécouvrir. Elle demandera si les sols contaminés ou pollués peuvent participer aux projets de renaturation du territoire. En alliant hypothèses novatrices de dépollution aux stratégies territoriales et urbaines, ces environnements pourraient être repensés et réimaginés comme outils de la renaturation.
Des territoires pour penser et panser
Cette recherche portera sur les concepts de réparation entourant les sols pollués. La renaturation, restauration, phytoremédiation, bio-ingénierie, bioremédiation ou dans certains cas l’atténuation sont autant de stratégies qui, appliquées aux sciences territoriales, à l’aménagement et l’architecture permettront de meilleures adaptations.
Collaboration et échanges d’expériences
La recherche-action suivra au plus près les acteurs qui développent en temps réel des solutions face à des problèmes identifiés, avec expérimentations notamment au sein de LivingLab. Elle maintiendra alors un lien direct avec le terrain et s’appuiera également sur plusieurs méthodes d’analyses (études de cas, entretiens, ateliers, observation participante et recherche participative). La méthodologie d’enquête intégrera collectivités territoriales, ingénieries techniques et collectifs d’habitants, d’usagers et/ou de citoyens.