Maxence RAMON
  • Université Lyon 2
  • Sous la direction de Stéphane Frioux

Enquête historique sur « l’environnementalisation » de l’agglomération lyonnaise : du développement durable à la transition écologique (1989-2026)

Quels ont été, depuis une trentaine d’années, dans le cas des administrations comme dans celui du monde économique, les ressorts organisationnels et les moyens humains, techniques et financiers dédiés à la prise en compte de l’environnement ? Quels leviers mais également quels obstacles le déploiement de dispositifs environnementaux a-t-il rencontrés ?

Un regard réflexif sur la vision du futur urbain et les anticipations des problèmes environnementaux au sein de l’agglomération lyonnaise (fin XXe-début XXIe siècle)

La thèse analysera les processus de construction de politiques environnementales par les institutions publiques, les acteurs privés et l’administration d’Etat déconcentrée depuis la fin des années 1980 et leur traduction dans les organigrammes, les délégations politiques ou dans la transversalité entre services.

La place et les stratégies des différents acteurs de la transition environnementale urbaine

Nous interrogerons les actions et les rôles de l’administration métropolitaine, des agents de services publics locaux, la place accordée aux experts et aux acteurs privés (constructeurs, promoteurs, architectes, urbanistes…) ainsi que les motifs des mobilisations citoyennes, instigateurs ou inhibiteurs de projets urbains.

Les espaces des transformations environnementales urbaines

Les lieux de discussion et de proposition d’actions des universitaires et praticiens, des militants écologistes, des groupements d’acteurs du monde de l’entreprise etc…

Nous mènerons une enquête géo-historique sur 3 espaces physiques jouant un rôle majeur dans l’économie, l’attractivité territoriale et la mobilité lyonnaise : le quartier de la Part-Dieu et les projets de constructions menés par Vinci, l’aéroport Saint-Exupéry et les axes routiers et autoroutiers, particulièrement l’Autoroute A46 (rocade est de Lyon), dont les transformations et les usages sont remis en question par des groupes sociaux ou des responsables politiques, dans un contexte de pression environnementale.